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1. Ayatollah Mesbah Yazdi.
2. Mohammad Khatami au Forum de Davos, le 25 janvier 2007
1. 메스바 야즈디(1934~): 대표적 이슬람근본주의 이론가-방어자 (이슬람공화국에서 공화국을 빼고 순수한 이슬람 국가를 선호).
Ayatollah Mohammad-Taqi Mesbah Yazdi (en persan : محمد تقی مصباح یزدی), né en 1934, est un membre du clergé chiite iranien et un homme politique. Il pense qu'il faut convertir la république islamique en gouvernement islamique. De plus, il est contre le pluralisme. Mesbah Yazdi est aujourd'hui le principal théoricien du fondamentalisme islamique en Iran. Le président Khatami l'a une fois appelé le théoricien de la violence. Ayatollah Mesbah Yazdi est généralement considéré comme le mentor idéologique du président Mahmoud Ahmadinejad.
1-1. 아마디네자드: 2005~2009 대통령 (메스바 야즈디를 이념적-정신적 지주로 삼음)
Mahmoud Ahmadinejad (en persan : محمود احمدی نژاد), né le 28 octobre 1956 à Aradan, un village proche de Garmsar, bourgade située à 90 km de Téhéran[2], est un homme politique iranien. Maire de Téhéran du 3 mai 2003 au 28 juin 2005, il est aujourd'hui président de la République islamique d'Iran depuis le 3 août 2005, officiellement réélu le 12 juin 2009 pour un second mandat à l'issue d'un scrutin à la régularité fortement contestée par l'opposition. Il est membre de la Société islamique des ingénieurs, mais possède une base plus puissante dans l'Alliance des bâtisseurs de l'Iran islamique (Abadgaran) et est considéré comme un des personnages les plus importants de l'alliance des conservateurs.
2. 카타미: 1997~2005 대통령(재직시 많은 개방정책을 추진); 2009년 대선에서 무사비를 지지코자 후보 사퇴.
Seyyed Mohammad Khatami (en persan : سید محمد خاتمی), né le 2 septembre 1943 à Ardakan, dans la province de Yazd, est un homme politique iranien. Longtemps ministre de la Culture et de l’Orientation islamique, il est président de l'Iran du 2 août 1997 au 3 août 2005.il annonce qu'il se porte candidat à l'élection présidentielle de 2009[2]. Mais le mois suivant, il indique qu'il se retire pour ne pas contribuer à disséminer les voix de l'électorat modéré et qu'il soutient la candidature de Mir-Hossein Mousavi face au président conservateur sortant, Mahmoud Ahmadinejad.
2-1. 무사비: 1981~1989 총리(하메네이 대통령 재직기); 개혁진영의 기수, 그러나 이슬람+공화국(호메이니 혁명이념) 견지.
Mir Hossein Moussavi (en persan : میرحسین موسوی), né le 29 septembre 1941 à Khameneh (Azerbaïdjan oriental), est un homme politique iranien. Premier ministre de la République islamique d’Iran de 1981 à 1989, il est candidat à l'élection présidentielle de 2009, soutenu par les principaux partis « réformateurs ».
그러니까, 지금 이란의 정치-사회 상황이 갖는 문제의 핵심은 단순히 '보수냐 개혁이냐'의 문제라기보다는 '이슬람공화국이냐 순수이슬람국가냐'의 보다 근본적이 지점에서 찾아야 한다고 아래의 분석은 설명한다. '이슬람과 공화국의 융합'은 1979년 혁명 이후 호메이니와 하메네이로 이어지며 지금까지의 이란 국가 정체성을 나타내는데, 여기서 '공화국'을 빼버리고 순수하고 강건한 '이슬람 근본주의 독재국가'를 지향하는 세력이 있고, 이 두 진영의 전쟁이 지금의 이란 상황이라는 것이다 (그래서 무사비 지지자들도 '혁명기의 정신으로 돌아가자'고 주창한다고).
'이슬람 근본주의 국가'로의 회귀를 지향하는 그룹의 대표자가 메스바 야즈디(1번)이고, 그는 아마디네자드(1-1)의 정신적-이념적 지주로서 역할한다고 함(아마디네자드는 야즈디와 하메네이의 절충점에 있다고). 야즈디가 갖는 이러한 근본주의적 사고는 일찍이 호메이니의 '이슬람 공화국' 주의에도 반대를 했었고, 카타미(2번)의 대통령 재직 기간(1997~2005)에 행해진 일련의 개혁-개방정책에 상당한 위기감을 느꼈다고 함. 그래서 차선책으로 '수단과 방법을 가리지 않고' 선택한 것이 아마디네자드라는 대안이라고 한다. 카타미가 지지하는 무사비 보다는 야즈디를 정신적 지주로 삼는 아마디네자드가 훨씬 낫다는 말이겠다. 그러므로 지금 이란에서 벌어지고 있는 상황은 "이슬람 공화국이 [이슬람 근본주의] 독재로의 선회"(아래 글의 제목) 과정이라고 봐야한다는 말인데, 이건 단순히 시위장에서 외치는 자유와 민주주의 등의 문제를 뛰어넘는(혹은 전재가 되는), '종교와 정치(or 전제주의와 공화국주의)'라는 낡았으나 지난하고 아주 중요했던 역사의 대결장으로 반복되는 초대가 아닌가!
En Iran, la République islamique vire à la dictature
Analyse Election. Les ultras excluent du jeu politique toutes les autres tendances.
JEAN-PIERRE PERRIN
L’Iran est-elle encore une république islamique ? La décision prise hier par le Conseil des gardiens de la Constitution de valider les élections du 12 juin, en dépit d’une fraude massive organisée de longue date, permet de répondre non. La question se posait déjà depuis que le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, avait annoncé la victoire du président sortant, Mahmoud Ahmadinejad, avant la fin du dépouillement des urnes. Elle s’était reposé vendredi lorsque le même dignitaire avait écarté, dans son prêche, toute possibilité de trucage du scrutin.
A la soviétique.
Jusqu’à présent, les élections - présidentielles, législatives, municipales… - permettaient aux différentes factions du régime de se mesurer et de se partager le pouvoir sous le regard du Guide, théoriquement neutre. Avec ce coup de force, un quasi-coup d’Etat, la faction la plus radicale a montré qu’elle ne voulait plus de ces scrutins qui avaient tout de même permis, en 1997 et 2001, l’élection de Mohammad Khatami, un Président plus ouvert et plus libéral que ses prédécesseurs.
Cette fois, elle n’a même pas cherché à donner une apparence de crédibilité à l’élection du 12 juin, où Ahmadinejad triomphe avec un score à la soviétique. Désormais, la faction ultra a exclu du jeu politique toutes les autres tendances du système. Elle règne sans partage sur tout l’Iran.
Pourtant, c’est sans doute à tort que le Guide suprême apparaît comme le mentor d’Ahmadinejad. En fait, tout oppose les deux hommes. Le premier est un religieux docte, un doctrinaire, l’autre est un laïc plutôt anticlérical, un illuminé qui prétend être en communication avec l’imam caché, disparu il y a onze siècles, et avoir été nimbé de «lumière céleste» lors de son fameux discours aux Nations unies en septembre 2005. Ali Khamenei l’a d’ailleurs plusieurs fois remis à sa place. «Entre eux, c’est un mariage de convenance. Ils sont condamnés à divorcer un jour à l’autre, c’est inscrit dans leurs chromosomes», estime le chercheur Michel Makinski. «Ce qui les sépare, c’est d’abord une question de générations. La réélection d’Ahmadinejad participe de cette poursuite de la prise du pouvoir engagée par les pasdaran [les gardiens de la révolution, ndlr] et les bassidji [miliciens]. On dirait que le Guide s’est laissé imprudemment ficeler par lui.»
L’homme idéal.
Derrière Ahmadinejad, il y a bien un religieux : c’est l’ayatollah Mohammed Mesbah-Yazdi. C’est lui son mentor et son référent religieux. Il est tellement extrémiste qu’il n’était guère aimé de l’imam Khomeiny, ce qui ne l’empêche pas d’ailleurs de diriger, dans la ville sainte de Qom, la fondation qui porte son nom. Mesbah-Yazdi veut remplacer le concept de république islamique par celui de oukoumat islami, soit un gouvernement islamique pur et dur, où toute autorité émanerait de Dieu. On les accuse dès lors de vouloir «dékhomeiniser» le régime. Pour atteindre ce but, Ahmadinejad est l’homme idéal : il est à la fois convaincu par les idées de Mesbah-Yazdi et un ancien Gardien de la révolution.
Ces ultraradicaux - que l’on appelle les hodjatieh - pensaient déjà s’emparer du pouvoir à la faveur des élections à l’Assemblée des experts (l’organe qui supervise les activités du Guide), en décembre 2007. Mais Yesbah-Yazdi et ses partisans ne sont pas arrivés à l’emporter. Ils semblent depuis avoir juré de ne pas voir cet échec se répéter. D’où la fraude massive à la présidentielle.
Cette offensive de Mesbah-Yazdi et Ahmadinejad, avec le soutien du Guide, les autres factions l’ont ressentie comme une menace pour leur propre existence. D’où leur alliance : elle rassemble en fait des personnalités très différentes, allant de l’ancienne gauche islamiste à l’ex-président Hachemi-Rafsandjani, un religieux conservateur très proche des milieux d’affaires. Tous se proclament les héritiers de l’imam Khomeiny, devenu une référence quasi permanente dans les déclarations de Mir Hussein Moussavi. Les tactiques d’une partie des manifestants s’inspirent d’ailleurs de la révolution islamique de 1979, notamment les slogans «Allah o Akbar» (Dieu est grand) ou «Mort aux dictateurs», utilisés hier contre le Shah. Ou les appels à commémorer les «martyrs» lors de manifestations de deuil - l’une d’elle est prévue aujourd’hui -, qui permettent de relancer la contestation. (Liberation-Monde 24/06/2009 à 06h51)
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오바마의 첫 중동 방문을 보며 / 서정민의 '인샬라 중동'(+) "이스라엘과 팔레스타인 양측이 별개의 독립된 국가로 공존하는 길만이 유혈사태를 종식시키는 유일한 길"이라며 이-팔분쟁의 해법에 대한 국제사회의 제언을 확인했다. 마지막으로 "어떤 국가도 다른 나라에 자국의 체제를 강요해서는 안 된다"며 부시 행정부가 추진하던 '대(對)중동 민주화구상'을 사실상 철회했다. 이른바 미국식 민주주의를 전세계 각국에 강요하지 않겠다는 메시지였다.
(-1) "오바마가 진정으로 중동 내 여러 사안을 해결하려고 노력하는 전향적인 자세를 가졌다면 팔레스타인, 시리아, 이라크, 그리고 더 나아가 이란을 방문했어야 한다"고 범아랍 일간 <알-쿠드스 알-아라비>는 4일 지적했다. 이런 회의적 시각의 이면에는 이번 중동 순방도 형식적인 방문에 그칠 것이라는 여론이 있다. 오바마는 이번 방문에서 이-팔 평화협상, 이란 핵 문제, 아프간 안정화, 테러 방지 등을 안건으로 내세웠다. 하지만 이 중 뚜렷한 결론을 낼 수 있는 주제는 거의 없다. 60여년이나 지속된 이-팔 분쟁을 오바마가 단시간 내 해결하기는 사실상 불가능하다. 핵무기가 아닌 원자력 발전소를 건설하겠다는 이란의 움직임을 막을 명분도 약하다. 8년째 점령을 지속하고 있는 아프간 사태도 외국 군대의 군사작전이라는 해법으로는 한계가 있다. 마지막으로 이런 사안이 해결되지 않은 채 테러를 막겠다는 미국의 전략이 성공할 가능성도 높지 않다. 알카에다가 "오바마도 부시와 마찬가지"라는 비난성명을 이번 순방에 맞춰 내놓은 것도 이를 반영한다.
(-2) 미국의 무기를 가장 많이 수입하는 나라는 사우디이고 지역은 중동이다. 중동이 평화롭게 된다는 것은 수요가 사라진다는 것을 의미한다. 중동이 '화약고'로 수십 년 동안 남아있는 이유도 여기에 있다. 비교적 쉽게 벌어들인 오일달러가 미국 무기에 대한 확실한 구매력으로 작용하고 있다. 강력한 유대인 로비세력(...:) 오바마가 미국 경제와 정치를 좌우하는 이들 로비세력에 대항할 수 있을지에 대해 미국 학자들조차 '그렇지 않다'라고 답하고 있다. 외교전문지 <포린폴리시>가 3일 "미국이 이스라엘과 아랍 국가 간의 충돌을 해결하지 못한다면, 오바마의 모든 말은 그저 '수사(修辭)'에 그칠 수밖에 없다"고 분석한 것도 이런 배경을 고려해서다.
(=) 결국 오바마의 순방이 가시적인 효과를 얻기는 힘들 것이라는 분석이 지배적이다. 중동 문제의 근본적인 해결보다는 자신의 대선 공약을 지키는 제스처라는 비난 섞인 중동의 반응도 있다. 한편으로는 6월에 예정된 이란 대통령 선거와 레바논 총선을 앞두고 이들 국가의 표심에 영향을 미치려는 정치적 고려도 깔린 것이라고 풀이하는 중동 언론도 있다. 중동의 여러 문제는 해결이 쉽지 않다. 미국 대통령 한 사람이 해결하기에 벅찬 것들이다. 미국 정치경제의 구조적인 문제와도 연계돼 있기 때문이다. '비정상적인' 혹은 '미친' 미국 대통령이 나와야 중동 사태가 해결될 수 있다고 비아냥거리는 중동 지식인들을 쉽게 만나볼 수 있다. 오바마가 비정상적인 대통령이 될 수 있을까? 재선을 생각하지 않을 수 없는 그에게 기대하기는 어려운 일이다.
서정민 한국외대 국제지역대학원 교수, 중동 문제 해결? '미친' 美 대통령 나와야… 프레시안 기사입력 2009-06-05 오전 11:07:08
http://www.pressian.com/article/article.asp?article_num=40090605094301§ion=05
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Obama au Caire [Edito du Monde] LE MONDE | 05.06.09 | 15h36(...) C'est la troisième fois depuis son élection que le président démocrate parle au monde arabo-musulman. Il y eut, tout juste après son arrivée à la Maison Blanche, l'entretien accordé à la chaîne de télévision Al-Arabiya, puis à la mi-avril son intervention à Ankara. A chaque fois, un même souci, une même obsession : offrir un autre visage de l'Amérique. L'enjeu est stratégique. M. Obama estime qu'une des clés de la scène géopolitique actuelle réside dans une double image : celle que le monde arabo-musulman a des Etats-Unis et celle que les Américains ont de l'islam.
Le président a fort à faire. L'administration Bush a donné l'impression qu'elle réagissait aux attentats du 11 septembre 2001 en "démonisant" l'islam. De la funeste prison irakienne d'Abou Ghraib aux cellules de Guantanamo, en passant par son attitude dans le conflit israélo-palestinien, elle a, par esprit de croisade et manichéisme, entretenu l'image d'une Amérique en guerre contre l'islam. Quelles qu'aient été ses intentions, l'administration Bush a ainsi nourri l'islamisme militant. Car celui-là n'aime rien tant que l'idée d'un "choc des civilisations", d'un affrontement avec l'Occident, incarné au premier chef par l'Amérique.
Au Caire, comme lors de ses deux précédents discours, M. Obama s'est attaqué aux représentations caricaturales de l'islam ; il a dénoncé les stéréotypes véhiculés sur les musulmans. Il l'a fait tout en critiquant les mêmes caricatures et les mêmes stéréotypes entretenus dans le monde arabo-musulman à l'égard de l'Amérique. Il s'agit de briser "un cycle de méfiance et de discorde", a-t-il dit, de "fonder un nouveau départ entre les Etats-Unis et les musulmans, sur le respect mutuel et sur cette idée que l'Amérique et l'islam ne s'excluent pas". Cela passe, bien sûr, par une nouvelle politique américaine au Proche-Orient, à l'égard de l'Irak, de l'Iran ou en Afghanistan - qui reste à mettre en oeuvre. Mais cela passe aussi par des mots, ceux qui permettent de sortir de la stigmatisation réciproque et des perceptions erronées. M. Obama les a trouvés. (Article paru dans l'édition du 06.06.09.)
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